#4 Rencontre avec Thomas

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous partager l’interview de Thomas. On se connait depuis plusieurs années et sans le savoir, nos différents choix nous ont amenés à travailler dans le même secteur d’activité. Chacun à sa manière mais avec une envie commune d’agir pour protéger notre planète !

Peux-tu te présenter ?

Je suis Thomas, consultant RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise) et je dialogue avec les  parties prenantes pour Greenflex (cabinet de conseils spécialisé).

Je vis dans les Yvelines et mes passions sont principalement le sport (foot, tennis, rando…), la nature, la photo (très bas niveau ahah).

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Depuis combien de temps as-tu pris conscience de l'urgence écologique ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ?

C’est une prise de conscience assez progressive.

Depuis assez jeune, je me suis intéressé au monde associatif et aux actions de solidarité internationale essentiellement sur les questions d’inégalités nord-sud et de justice sociale.

Avec le temps et en avançant dans les études, je me suis questionné sur la manière de pouvoir agir à travers mon travail au quotidien.

Dans un premier temps, je me suis intéressé au commerce équitable qui pour moi était une première réponse mais une réponse limitée pour deux raisons :

  • Le champs d’action restreint
  • L’incapacité à modifier les pratiques en profondeur sur toute la chaîne de valeur.

Je me suis donc documenté sur le courant du développement durable qui apportait selon moi une réponse plus globale car il répond à l’ensemble des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux de notre siècle. Elle met l’accent sur leur interdépendance : agir contre le changement climatique, c’est agir pour la justice sociale.

Quelles actions as-tu modifiées au travail ou dans ton quotidien ?

D’un point de vu professionnel, j’ai toujours su que je n’arriverai pas à faire un job qui ne soit pas « utile », même si entendons-nous, la notion d’utilité est toute relative (d’autant plus en temps de crise sanitaire que nous vivons).

J’ai d’abord orienté mes études (master gestion & développement durable) pour savoir comment je pouvais me rendre le plus utile pour faire progresser ces questions.

Puis, j’ai travaillé dans plusieurs grands groupes afin de les accompagner à mieux intégrer les enjeux du développement durable dans leurs activités. Ce que je continue actuellement via mon job de consultant.

D’un point de vue personnel, c’est une démarche quotidienne qui fait que je questionne quasiment tous mes choix de mon alimentation jusqu’à l’équipement de mon appartement en passant par l’organisation de mes voyages…

Un tips écolo que tu aimerais nous partager ?

J’aimerai en partager même deux qui sont à la portée de tous et facile à mettre en place :

1) S’approvisionner localement et de saison autant que possible (circuits courts, AMAP, producteurs locaux…)

2) S’approvisionner en énergie verte (ça se fait en 3 clics) !

Sur quel point aimerais-tu encore évoluer ? Sais-tu par où commencer ?

Je pense que c’est un «combat quotidien ».

C’est humain, nous avons tous nos incohérences, nos envies «pulsionnelles » qui font qu’il est très difficile d’atteindre le top niveau que l’on aimerait s’imposer.

Par exemple, j’ai fortement diminué ma consommation de viande mais je ne suis pas végétarien (encore moins végétalien!), j’ai encore du mal à résister à prendre l’avion et je ne suis pas encore passé à une banque éthique... Il me reste encore beaucoup à faire mais c’est autant de petites victoires à venir 🙂

Est ce que tu as vu des actions quelque part en France chez des gens qui t'ont marqué et où tu t'es dis que le changement était possible ?

Il existe une multitude d’actions positives et d’entreprises qui font leur part et qui montrent que le changement est possible (et ça fait du bien).

Difficile d’en citer une en particulier. J’aime beaucoup la démarche de Pierre Rabhi et sa sobriété heureuse (pas très original!). Autrement, j’aimerai partager une initiative locale qui en ces temps de crise sanitaire montre une impressionnante capacité de résilience : les Jardins de Cocagne de Limon (Vauhallan). C’est l’AMAP dont je suis adhérent. Au delà de proposer une agriculture bio, locale et de saison, le réseau utilise ses jardins pour aider à l’insertion sociale et professionnelle de personnes en situation précaires.

J’espère que le parcours de Thomas vous aura inspiré et si au moins une des personnes qui lit cette interview change son contrat d’électrice ou devient adhérent à une AMAP ou si simplement, une petite graine commence à germer,…

Nous aurons tout gagné !

Je vous souhaite un très bon week-end et à très vite pour de nouvelles aventures pour une vie plus durable !

 

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