Vlog – Initiation à la permaculture

Bonjour à tous,

Je vous retrouve aujourd’hui pour un nouvelle vidéo où je vous emmène avec moi dans mon stage d’initiation à la permaculture.

Peut-être que ce mot dont on parle de plus en plus vous intrigue mais que vous ne savez pas quoi mettre derrière ?

Je vais essayer à travers ma toute petite expérience de partager avec vous ce que j’ai vécu. Je vois cet article un peu comme une restitution de données. Je vous repartage avec mes mots ce que j’ai appris, ce que ça a éveillé chez moi, … Surtout, je vous invite à suivre des formations si le sujet vous intéresse.

Voici un retour en vidéo et je vous partage les grandes lignes de ce que j’ai appris juste après.

Les bases

Pour comprendre un petit peu ce mouvement, il faut partir en Australie dans les années 70. Bill Mollison et David Holmgren sont les pères fondateurs de la permaculture. Je vous invite à consulter cet article si vous souhaitez en apprendre plus sur ces deux personnes.

La permaculture est un ensemble de 3 piliers :

piliers-permaculture

Il faut plusieurs années pour arriver à une harmonie sur une zone donnée. La biodiversité ne se réinstalle pas en un claquement de doigts. Si vous êtes envahis par les limaces (par exemple) il faut se poser déjà quelques questions :

Qu’est-ce qu’une limace, qu’est-ce qu’elle peut m’apporter ?

Il faut être patient en attendant que la biodiversité qui se nourrit des limaces repèrent notre coin (pas facile de voir ses petites salades se faire grignoter je sais). Chaque élément va avec le temps reprendre son rôle et vivre en équilibre.

Si je dois retenir deux mots, je vous dirais que la permaculture c’est :

  • Du bon sens
  • De l’intuition

Alors bien sûr, il faut aussi des connaissances. Mais déjà retenir des principes simples et pourtant évident  (l’eau descend par exemple) vous permettra de mettre en place un certains nombres de choses avec du bon sens.

Les 12 principes de la permaculture selon Holmgren

  1. Observer et créer des interactions (Chaque élément a plusieurs fonctions et chaque fonction est assurée par plusieurs éléments)
  2. Capter et stocker l’énergie.
  3. Obtenir une production, créer de l’abondance. (de la richesse)
  4. Appliquer l’auto-régulation et accepter les réactions.
  5. Utiliser les ressources et services durables.
  6. Ne pas produire de déchets. (Chaque ressource peut-être réutilisée)
  7. Concevoir le design d’ensemble avant d’en venir aux détails.
  8. Intégrer plutôt que ségréguer.
  9. Adopter des solutions à une échelle gérable.
  10. Favoriser la biodiversité.
  11. Valoriser les effets de bordure.
  12. Réagir au changement de manière créative.

Voici une conceptualisation de la permaculture selon Holmgren. Si je dois retenir les grandes principes :

  • Chaque fonction doit être remplie par plusieurs éléments
  • Chaque élement du système doit remplir plusieurs fonctions
  • Prendre la responsabilité de sa propre vie maintenant (sans culpabilité)
  • La diversité est la base de la résilience.
potager permaculture

Exemple de methode d'un design

Il y a plusieurs méthodes pour vous accompagner dans la permaculture mais celle-ci est, il me semble, la plus répondue.

Elle permet une bonne base pour une approche globale.

Vous pouvez facilement retrouver de plus amples informations juste ici par exemple.

L’idée est de partir de l’observation du lieu puis descendre étape par étape jusqu’à la maintenance. Ensuite on revient à l’observation. C‘est un cercle vertueux.

obregdim permaculture concept

La mise en pratique

Nous avons eu l’opportunité de mettre en pratique un certain nombre des principes évoqués ci-dessus et de prendre conscience de la réalité sur le terrain.

Pour ma part, nous avions trois objectifs : 

  • Récolter les pommes de terre
  • Repiquer les haricots-maïs
  • Repiquer les poireaux

Ces objectifs peuvent sembler très simples au premier abord mais il a fallu réfléchir de façon plus global.

  • La récolte des pommes de terre en elle-même est assez simple (quoique, il faut connaître la fourche-bêche dont j’ignorais l’existence).
  • Nous avons du penser à ce qu’il serait intéressant de replanter après.

En fonction de l’analyse du terrain, des plants à disposition, de l’état de la terre, … nous avons pris en compte plusieurs paramètres pour choisir les haricots-maïs.

Quatre raisons principales :

  1. Les pommes de terre épuisent la terre, il est donc intéressant de planter une variété moins demandeuse en nutriments. (Il n’aurait sûrement pas été  optimale de planter des courgettes qui demandent une terre riche pour bien grandir).
  2. La présence d’un sureau juste derrière la zone à cultiver, nous a intrigué. Nous avons choisi de planter les haricots avec pour objectif qu’ils puissent s’accrocher au sureau. Donc si l’idée fonctionne pas besoin de tuteur, on utilise une ressource déjà présente.
  3. Parmi les plants à disposition, le haricot était celui qui se prêté le mieux pour le lieu.
  4. Le paillage en surplus a pu être réutilisé sur différents lieux à proximité pour réutiliser la ressource.

Vous avez pu découvrir les différentes étapes expliquées en vidéo.

Si vous souhaitez également participer à une initiation à la permaculture et que vous êtes dans les environs des Yvelines, je vous recommande l’association la S.E.V.E donc je vous mets le lien juste ici !

J’espère que cette vidéo et l’article vous auront appris quelques petites choses et surtout vous auront donné envie d’aller plus loin. J’ai hâte de pouvoir mettre en pratique tout ce que j’ai appris et continuer de me former.

Comme dans tous domaines, plus on en apprend, plus on se rend compte qu’on ne sait pas.

C’est un cercle vertueux qui nous tire vers le haut. Je retourne à mes petites plantations et je vous souhaite une très belle journée.

Laëtitia

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