Bonjour à tous,
je suis heureuse de vous retrouver comme tous les 15 jours pour une nouvelle interview « Personne inspirante ». C’est Morgan qui a répondu à mes questions autour de sa transition écologique. On ne se connait pas depuis si longtemps mais c’est un ami avec qui je partage beaucoup de points communs et dont j’aimerais vous partager l’expérience !
Bonne lecture…
Si tu étais ... ?
- Un animal, tu serais ? Un panda
- Une saison, tu serais ? Le printemps
- Un lieu, tu serais ? La montagne
- Un livre/un film, tu serais ?
–Walden de Thoreau
–Into the Wild de Sean Penn
- Une citation, tu serais ?
“Live simply, so others may simply live”– Gandhi (je préfère l’originale à la traduction française) FR : “Vivre simplement pour que d’autres puissent simplement vivre”
2) Quel a été ton tout premier changement quand tu as commencé ta transition écologique ?
Mon tout premier changement a été mon alimentation. Grand amateur de viande quand j’étais petit, j’ai décidé vers 20 ans d’arrêter les produits issus de l’exploitation animale.
8 ans plus tard, mon alimentation est à 95% végétale. C’est ce changement qui a été le point de départ de ma transition. Je me suis rendu compte petit à petit que j’avais été façonné dans le moule de la société : certaines choses que j’acceptais comme étant des vérités n’étaient en fait que des histoires qu’on nous raconte pour nous faire accepter un mode de consommation et nous vendre des choses dont on n’a pas besoin.
3) Où en es-tu dans ta transition au niveau perso et pro ?
Côté transport : J’ai fais en sorte d’être proche de mon travail pour ne pas avoir besoin de la voiture en semaine. Je n’utilise que le vélo, peu importe la météo et la saison (il suffit de s’habiller comme il faut).
En vacances, nous ne prenons presque plus l’autoroute, dans un esprit slow travel. Quand c’est possible, je pars même en vacances à vélo.
Côté alimentation : j’en ai parlé plus haut, j’essaie d’avoir une alimentation à 95% végétale pour diminuer mon impact sur la planète. Hors des mois d’hiver, nous allons faire nos courses à la ferme, où nous cueillons nous même nos légumes. On essaie au maximum de s’inscrire dans une démarche locale.
Côté finance :J’ai changé de banque, en optant pour une banque qui pratique la finance éthique. La banque finance les projets écologiques et les acteurs de l’économie sociale et solidaire, contrairement aux grands groupes qui financent les projets pétroliers par exemple.
Consommation énergétique :Nous avons choisi un fournisseur qui produit de l’électricité provenant à 100% d’énergies renouvelables.
Côté pro : je suis professeur, et j’aborde donc au maximum les problématiques écologiques en classe pour sensibiliser les jeunes .
4) Quel est ton incontournable pour une vie plus respectueuse de l’environnement ?
Mon vélo est sans aucun doute l’objet qui incarne le mieux ma transition écologique.
- 90% de mes déplacements se font en brûlant des calories plutôt que de l’essence.
- Il est silencieux, contrairement à la voiture, donc pas de pollution sonore.
- Sa vitesse de déplacement est parfaite pour prendre le temps, regarder autour de soi, redécouvrir les endroits qu’on pense connaître par cœur. Ça change le rapport au temps.
- Facile à réparer soi-même, c’est un objet qui dure dans le temps. Le vélo est pour moi l’objet incontournable de toute personne en transition.
5) Qu’est-ce que tu aimerais mettre en place dans un avenir plus ou moins proche ?
Investir plus de temps personnel dans des associations écologiques, et réduire mes déchets le plus possible.
6) Aurais-tu une initiative écologique que tu aimerais nous faire découvrir ?
Vous connaissez le plogging? C’est une activité qui nous vient de la Suède, qui consiste à faire du jogging (à une allure très modérée) tout en ramassant les déchets que l’on peut trouver par terre.
Il faut donc avoir un sac avec soi, et s’arrêter aux bacs de tri à la fin de la séance de sport. C’est une activité qui permet de se maintenir en forme tout en participant activement à la protection de l’environnement (les dégâts des emballages, notamment plastiques, sur les écosystèmes ne sont plus à démontrer).
J’ai moi-même testé le plogging, et j’ai été très surpris de la quantité de déchets que j’ai pu ramasser en une sortie de seulement 1 heure et dans un rayon de moins de 500m de la maison : plusieurs kilos qui remplissaient un grand sac. Pour avoir un réel effet, il faudrait néanmoins que cette pratique devienne régulière, collective et répandue à grande échelle. S’il y avait autant de “ploggers” le weekend que de gens dans les grands magasins et centres commerciaux, la planète se porterait mieux.
J’espère que cette interview plein de good vibes vous aura plu et que vous aurez envie de sortie votre vélo de la cave un peu plus souvent ! Morgan prépare son prochain projet sportif qui est une course de vélo dans les Alpes. Vous pourrez retrouver ces aventures ici et là !
J’en profite pour vous inviter à nous rejoindre pour l’EKO-challenge de l’automne pour s’entraider dans notre transition écologique, c’est juste ici !
Très bon week-end, prenez bien soin de vous et de la planète !
Laëtitia